Vinciane, journaliste et rédactrice indépendante est allée à la rencontre d’échapper Cotentinoises !

Guide de haute montagne, Julia Virat s’est prise de passion pour la course au large et les courants vagabonds de la Manche. Elle a choisi Cherbourg-en-Cotentin comme port d’attache.

« Dès que l’appel de la mer a retenti, je savais qu’il fallait y aller ! »

Des hauteurs de Chamonix, où elle est guide depuis plus de vingt ans, Julia Virat est passée aux déferlantes marines en 2016. Elle apprend à naviguer sur des bateaux de course, un peu comme si l’on passait un permis de conduire sur une Formule 1, et enchaîne avec sa première Fastnet, au large de Cherbourg, en 2021, sur un Class40 de 12 m. « Des conditions ultra sportives, un souvenir épique ! » se remémore-t-elle. L’enthousiasme et l’énergie ne quittent jamais cette aventurière, aussi à l’aise en altitude qu’au large. « Ce sont deux milieux exigeants qui mettent le corps à rude épreuve, demandent de s’adapter sans cesse, développent l’humilité et me procurent ce même sentiment de plénitude face à la beauté de la nature. »

« La Manche est joueuse, pleine de défis et de potentiel »

La rade, qui casse le vent et les vagues, permet de sortir à toute heure et la pleine mer est une zone très dynamique. « Enserrée entre le cap de Barfleur et celui de la Hague, cette partie de la Manche est pleine de surprises. On est chahuté par le raz Blanchard, extrêmement fougueux, et on débouche sur les îles Anglo-Normandes aux plages paisibles et aux eaux paradisiaques ».

Prochaine étape pour la navigatrice et son voilier Chinook : la Fastnet puis la Transat Jacques Vabre et, en 2026, la Route du Rhum en solitaire, un grand rêve ! En attendant, vous la croiserez certainement sur le port Chantereyne, à écouter le vent tinter dans les drisses et se promettre de vivre toujours intensément.

À écouter à partir du 16 avril sur notre chaîne de podcast

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