Vinciane, journaliste et rédactrice indépendante est allée à la rencontre d’échapper Cotentinoises !

La presqu’île, une terre de cinéma ! Rencontre avec un passionné, toujours présent sur les lieux de tournage, qui compile l’histoire cotentine du 7e art.

Des films « made in Cotentin », Philippe Quevastre en collectionne toutes les archives. Chez lui, il stocke plus de 4 000 affiches, glanées depuis trente ans auprès de ventes aux enchères et de boutiques spécialisées. « Il faut dire que les réalisateurs sont gâtés avec nos paysages », sourit le passionné. La Hague avec ses falaises et ses maisons de granit qui évoquent l’Irlande représente 25 % des tournages. « C’est là que Roman Polanski décide de tourner Tess ». Steven Spielberg choisit le Clos du Cotentin pour Il faut sauver le soldat Ryan, Eric Rohmer tourne ici Le Rayon Vert et Claude Miller, La petite voleuse. « Depuis 1940, une centaine de long-métragesont eu lieu chez nous. » Le premier document cinématographique date de 1896, de la visite du Tsar Nicolas II à Cherbourg, filmé par les Frères Lumière et Georges Méliès. Sans oublier, bien sûr, les mythiques Parapluies de Cherbourg et Le Mur de l’Atlantique filmé à Saint-Vaast-la-Hougue. Plus récemment, Tempête et Les cadors ont eu les faveurs du Cotentin. « De quoi me fournir une matière enthousiasmante pour mon prochain livre » s’anime le féru de pellicules qui planche sur le nouveau volet de ses inventaires, Cinéma dans la Manche, de Méliès à 2022.

À Écouter à partir du 6 juin sur notre chaîne de podcast

Thématiques

Ce contenu vous a été utile ?